Une partie de chasse, des souvenirs et une rencontre

Je me promenais dans cette forêt, du moins j’essayais d’apaiser ma faim en observant quelques animaux qui pourraient parfaitement me convenir. Marchant à allure humaine -et dieu sais combien je n’aimais pas ça. La vitesse était devenue une sorte de jeu pour moi après ma transformation- je regardais les arbres verts. Ils étaient grands et inspirais le vivant et l’humidité. Auparavant je détestais l’humidité. Tout ce qui était froid, mouillé, brumeux, trop peu pour moi. Mais peu à peu je m’étais habituée jusqu'à pouvoir apprécier ce changement de climat qui m’avait tant bouleversé d’une minute à l’autre. De plus il y avait un avantage : Cela nous permettait de nous fondre avec les humains et donc de ne pas réveiller des soupçons sur notre existence. J’écoutais et voyais ce qui se passait autour de moi pendant plusieurs minutes. Soudain j’entendis un bruit. Du sang coulé dans les veines de quelqu’un. M’arrêtant, je me tournais d’où provenait cette chose. Inspirant profondément l’air, je ressentis cette odeur encore plus forte. Mes yeux se noircirent, ma gorge s’enflamma. M’approchant dangereusement et délicatement je m’arrêtais à quelques centimètres de l’animal. Il ne m’avait pas entendu et continuais de brouter l’herbe. Me redressent, une branche se cassa. Flut ! M’immobilisant j’attendis. Il avait redressé ses oreilles. Voyant qu’il n’entendait plus rien, il recommença à manger. Je poussais un petit soupir de soulagement avant de me mettre en position d’attaque et de sortir mes crocs. J’attendis derechef, prête à me lancer au moment importun. Une seconde. Deux secondes. Trois secondes. Partant en vitesse vampirique je sautais sur l’animal, et planta mes dents dans sa jugulaire. J’aurais pu trouver meilleur proie, mais le sang qui collait dans ce Cerf était bon et divin malgré tout. Je sentis la chaleur du liquide envahir tout mon être. C’était un pur délice. Au bout de cinq minutes, je lâchais ma proie complétement livide et morte. M’essuyant du révère de la main, je l’observais. Il n’y avait qu’une petite trace de sang. Je souriais. A mon soulagement, je constatais que je faisais d’énorme progrès concernant la propreté pour la chasse. Me redressant, je repris ma route. Plus tard, je ressentis un troupeau de biche non loin de moi à peine à 1 kilomètre de moi. Je les détruisais comme je l’avais fais avec mon premier animal. Une fois ma soif étanché, je commençais à refaire marche arrière. Je devais rentrer à la villa. Edward était resté avec Nessie et il m’avait fais juré de ne pas rentrer trop tard sous prétexte qu’il était anxieux loin de moi et qu’il ne pourrait pas arriver à temps pour me sauver d’un quelquonc danger si il m’arrivait quelques chose.

Tout en marchant je fermais mes yeux. L’air pur me rendait bien. Heureuse. St Gabriel me rappelais mon ancienne petite bourgade. Forks. Cela faisait longtemps que je n’avais pas mis les pieds. Mais il ne fallait plus que je m’y aventure ne serrais se que quelques secondes. Carlisle m’avait dit que c’était trop dangereux et que les humains commençaient sérieusement à avoir des soupçons sur nous concernant notre âge et notre façon d’être. Il m’avait dit d’attendre au moins un bon siècle. J’avais du donc faire mes adieux à Charlie lui expliquant que c’était mieux pour nous tous. Malgré la souffrance que je lui avais infligée, il avait accepté et m’avait laissé partir ne voulant ne pas en savoir d’avantage. Je lui envoie de temps en temps des mails ou je lui passe un coup de fil. Ma fille est très heureuse de l’avoir au téléphone. Elle me répète souvent que son papy Charlie lui manquait et qu’elle voulait le voir. Avec la famille et Jacob on est obligé de répéter sans cesse pourquoi cela était impossible.

Sans m’en rendre compte, je souriais. Malgré tout cela, j’étais enfin heureuse. J’avais trouvé ma voie et je ne voulais pas qu’elle s’efface du jour au lendemain. Pour la première fois dans ma vie je faisais entièrement confiance au destin et à l’avenir. Faut dire aussi qu’Alice y était pour quelque chose avec ses visions. Soudain, je me pétrifiais. Une odeur un peu plus que familière me venait à mes narines. Malgré cette odeur de chien je reconnu qui c’était et ne pu m’empêcher de courir dans sa direction, surprise et heureuse.

Jacob ?!

Une journée belle et sympathique s’annonçait. J’étais de bonne humeur, comme d’habitude à vrai dire. Arrivant chez les Cullen tôt dans l’après-midi, je laissais Nessie, à contre cœur, avec Edward puis partie dans la forêt. Je devais faire ma ronde habituelle mais comme j’avais envie de finir plus tôt que prévu, je me mis alors à la commencer rapidement. Je n’avais pas envie que cela me prenne toute ma journée et une bonne partie de la nuit. Toute l’après midi serait suffisant. Je m’enfonçais alors dans les bois pendants quelques minutes avant d’enlever mon short, de l’attacher et de me transformer en loup. Inspectant rapidement les environs avec mon flair pour être sûr qu’il n’y avait aucun humain, je bondis entre les arbres quelques secondes plus tard et commença ce pourquoi j’étais venu. Cette fois ci, j’avais décidé d’étendre ma surveillance sur une zone plus large. Pourquoi ? Aucune idée. Ce n’était qu’une simple envie, parmi tant d’autres. Sûrement l’envie de voir autre chose que le même sentier tout tracé et de retrouver un semblant de liberté dans la nature environnant.

Descendant une grande pente de terre, rocher et racine, j’atterris non loin d’un petit cours d’eau en cascade qui s’enfonçait de plus belle dans la nature. Je n’avais jamais découvert cet endroit. Bien plus sauvage que la plupart des autres et où aucune vie humaine n’avait l’air de s’être aventuré. S’était rassurant en quelque sorte, je savais désormais que dans ce lieu, aucun humain ne pouvait venir se perdre et se faire attaquer par une sangsue. Les alentours me rappelaient vaguement les forêts de Forks et de la Push. Cette petite cascade, les arbres et la façon dont le sentier était battît. Tout ceci ravivait en moins des souvenirs d’un passé que je ne pouvais oublier. Mon adolescence, ma jeunesse. C’est avec une petite nostalgie que je continuais ma route à travers les bois, en essayant de trouver une odeur qui me permettrait de me défouler un petit peu. Depuis quelques temps, tout était devenu calme, bien trop calme d’ailleurs. Une personne comme moi avait de temps en temps besoin de se défouler, de changer ses habitudes pour éviter de s’enrailler. C’est pourquoi, je priais pour trouver un ennemi de passage. Quelqu’un de suffisamment costaud qui serait capable de me tenir tête et de me défouler un moment. Quelqu’un pouvant représenter un danger potentiel et ainsi me permettre d’avoir de nouveaux objectifs.

C’est en pensant à tout ceci que je sentis la carcasse d’un herbivore à un kilomètre et demi de ma position vers l’Est. La carcasse était encore fraîche et je pouvais déjà sentir les petites odeurs de décomposition. De toute évidence, ce dernier avait été vidé de son sang. Mes soupçons se confirmèrent au moment où j’arrivais sur les lieux et le découvrit. Un animal ne pouvait être dans cet état normalement. Propre, mais avec une couleur bizarre et commençant déjà se décomposer. C’est alors que je sentis une nouvelle odeur. Familière, très familière. Bella était dans le coin. Je me souvenais qu’Edward m’avait dit qu’elle était partie chasser un peu. Qu’elles étaient les probabilités pour que nous nous rencontrions dans un endroit si vaste ? Elles étaient infimes, s’était une évidence. Son odeur était propagée un peu partout et pour la première fois, j’avais un peu de mal à le repérer. Me lançant à sa recherche, je sentis après quelques minutes, une présence dans mon dos. Me retournant, je la vis, face à moi. Me cachant derrière un petit bosquet, je me retransformé et enfilais rapidement mon short.

« C’est moi ma belle. »

Jacob alla se cacher pour se mettre dans sa condition humaine et avoir un peu d’intimité quand viendras sa transformation. Je ne pu m’empêcher de sourire comme niais. J’étais heureuse de le voir. A chaque moment de nos retrouvailles c’est comme si on ne c’était pas vu depuis fort longtemps. Le laissant le temps de se rhabiller, j’attendis patiemment. Au bout de seulement quelques secondes, il sortit de sa cachette et avec un sourire qui était un peu plus éclatant que tout à l’heure, je me jetais à son cou me souscient vaguement du faîtes que je puisse lui faire mal. A près tout, c’est un loup ! D’un autre côté cette étreinte ne me gênais plus. Depuis la naissance de ma fille, on avait reussi à définir les sentiments qu’on avait l’un pour l’autre. Maintenant, il n’y avait plus de tension ni d’ambiguité. On s’aimait du même amour. L’amitié pur et simple. Le faîtes de le considérer comme un frère et comme mon meilleur ami, me rendais complète et rassuré. D’une part pour moi-même et d’une autre pour ma fille. Je savais qu’avec lui elle ne risquait rien. On pouvais faire confiance à Jack, dans n’importe quel moment de notre vie. Toujours là pour nous aider, nous épauler ou encore nous écouter. C’était un véritable frère pour moi. Je le considérais dorénavant comme une personne de ma famille. Un être très cher à mes yeux. Toute façon si je ne le considérais pas comme tel, ma fille s’aurais chargé de me faire comprendre son point de vue. Je pouvais déjà l’entendre. Sans prêté attention, je riais chastement. Puis secouant ma tête, j’embrassais tendrement Jacob sur sa joue

Comment vas-tu ? Tu étais partis en chasse à ce que je vois !

Je riais derechef. J’aimais la complicité que j’avais avec lui. Je savais que je ne pouvais rien lui cacher et que de toute façon, il était au courant de tout avant même que ceci soit déclaré. Il le percevait dans mes réactions. Lui prenant la main, je marchais à côté de lui à allure un peu lente. Passer du temps avec lui était quelque chose d’agréable. Je souriais à cette pensée. Cela n’avait pas changé depuis ma transformation. J’aimais toujours autant Jacob et cela me rassura malgré les différents qu’il y avait pu y avoir auparavant. Le regardant, je lui adressais un sourire amicale et en même temps compréhensible

Pas trop angoissé d’être loin de ma fille ?

Revenant vers Bella, je la vis courir en ma direction, sourire aux lèvres, et sauter dans mes bras. Sa vitesse et sa force était bien différente d’au-part-avant et je n’avais plus à me soucier de lui faire mal ou non. Elle était désormais bien plus résistante que moi. Je sentais son corps se poser avec grâce sur le mien alors que je la retenais légèrement. Son geste, son enthousiasme m’avais quelque peu surpris. Cela faisait longtemps que je ne l’avais vu aussi joyeuse me concernant. a vrai dire, elle avait quelque peu mal prit le fait que je m’étais imprégnée de Nessie. Même si le choc était passé, un léger froid s’était installé entre nous pendants longtemps, si bien que je désespéré de revoir un jour notre ancienne complicité et amitié. Mais aujourd’hui, la hache de guerre avait l’air d’être enterré. J’en étais content. Très content. Tout allait pouvoir être comme avant. Surtout que maintenant, les sentiments que nous éprouvions l’un pour l’autre étaient tout à fait clairs. Je l’aimais. D’un amour fraternel, presque fusionnel. Elle comprenait tout de moi et je comprenais tout d’elle. On ne pouvait rien se cacher. Elle lisait en moi comme dans un livre ouvert et j’en faisais pareil. Une complicité extrêmement forte qui m’avait voulu par le passé la jalousie d’Edward.
La regardant dans les yeux, tout en lui souriant et en la déposant sur le sol, j’écoutais sa question, la laissant me déposer un petit baiser sur la joue. Cela m’avait manqué. Terriblement manqué.

« Je vais bien, je te remercie. Et toi ? Tu n’as pas dévasté la population d’herbivore de la forêt j’espère ? »

Lui demandais-je tout en rigolant et en souriant. Je la savais grande gourmande désormais, et une fois qu’elle était partie en chasse, il était difficile de la retenir.

« C’est toi que j’étais entrain de chasser. » lui répondis-je en rigolant. « J’ai vu les carcasses des animaux et j’ai sentie la présence de sangsue… Pardons, de vampire. Je me suis mis sur les traces de celui-ci avant que l’odeur ne devienne plus claire et que je m’aperçoive qu’il s’agissait de toi. » lui avouais-je en souriant.

Elle était resplendissante, différente d’avant, de son ancienne nature d’humaine où je la trouvais merveilleusement belle. Mais je ne pouvais aujourd’hui nier le fait qu’elle était toujours aussi belle, voir plus. Malgré les différences qu’il y avait entre nous, j’aimais toujours Bella. Elle avait beau avoir la peau pâle, froide, boire du sang pour vivre et être plus forte que moi. Elle restait toujours ma petite Bella, frêle et fragile que j’aimais et voulais protéger coute que coute. Elle était la mère de la femme de ma vie. La mère de Nessie. En la regardant de plus prêt je voyais à présent les ressemblances qu’elles avaient. En plus de certains points physiques, leur caractère était tout à fait semblable. Forte, sachant ce qu’elles veulent. Pauvre Edward, il devait s’en mordre les doigts avec les deux. Il était bien trop gentil, se laissant faire à chaque fois, ne voulant que leur bonheur. Je trouvais qu’il ne savait pas trop y faire. Pour ma part, il devait leur tenir tête plus souvent. Mais bon. S’était son caractère, bien différent du miens, et on ne pouvait le changer.

« Angoissé ? Non. Je la sais entre de bonne main. Mais elle me manque oui. Même si on se voit tout les jours, les secondes et minutes passé sans elle sont redoutable. J’ai l’impression qu’on m’enlève ce qui fait de moi ce que je suis. Qu’on m’enlève ma source de vie. »

Avouais-je à Bella en souriant, un air sérieux et quelque peu rougissant. Je ne m’étais jamais confié autant à quelqu’un concernant ce que je ressentais pour Nessie. Avec Bella, tout pouvais sortir, je pouvais tout lui dire. Elle avait une sorte de don avec moi que nul autre n’avait, mise à part Nessie.

*J’étais complétement ravis de revoir mon meilleur ami. Il m’avait terriblement manqué ces derniers temps. Certes un froid c’était installé entre nous à cause de Renesmée mais après la guerre j’avais décider d’enterrer la hache. Il n’avait pas voulu ça, du moins, je savais aussi que ma fille allait être heureuse avec lui car c’était quelqu’un de bien et de fidèle. Je pouvais lui faire autant confiance que lui il me la faisait. Je voulais retrouver notre ancienne complicité. L’autre jour, alors que je me promenais dans les alentours avec ma fille, je m’étais mise à repenser tous les bons moments qu’on avait vécu ensemble. Cela me faisait rire toute seule de temps en temps ce qui ne manquait pas à ma fille de le remarquer et de sourire bêtement face à mes expressions. Depuis ce jour là, j’avais beaucoup réfléchi. Certes cette histoire d’imprégnation m’a quelque peu déboussolé et mise dans une colère noire quitte à vouloir la mort de celui que je considère comme un frère mais au fil des années, cela c’étais estompé. Je savais qu’il était fais pour elle au fond de moi et que jamais il ne lui causerait de mal. Je le voyait la regarder comme si c’était le soleil de sa vie, l’élément essentiel à son existence. Alors petit à petit, je laissais derrière moi ma fureur pour laisser place de nouveau à notre forte amitié. Il fut un temps aussi où j’étais un peu jalouse. Bien sur j’avais Edward et pour rien au monde, je ne voudrais me détacher de lui mais j’avais aimé Jacob presque à égale distance qu’Edward. Quand j’ai appris que c’étais ma fille dont il serait fou amoureux plus tard, j’avais ressentis comme un vide au creux de moi. Peut être la peur qu’il s’éloigne et qu’on ne retrouve plus la complicité d’avant. Mais ce ne fus pas le cas et cela m’a inconditionnellement soulagé. Riant à sa phrase, je lui souriais*

- Je vais très bien aussi. Hum pour ce qui concerne la population de la forêt, je dirais que je venais juste de commencer. Peut être qu’il faudrait que je commence à m’arrêter si je ne veux pas éveiller de soupçons sur la diminution des herbivores..

*Je détournais ma tête soudainement gêné. Oups, il manquait plus que cela. Me mordant la lèvre, je retournais mon visage vers lui afin de le regarder. Heureusement que j’étais maintenant un vampire car mes rougeurs auront surgis de plus belle et cela ne manquera en aucun cas à Jacob. Je l’entendais déjà rire*

- Oh.. Je suis désolé, j’aurais du mieux faire attention. Mais tu sais comment je suis ! Une grande gourmande qui ne demande qu’à manger. De plus la chasse me permet de m’évader.

*Souvenant du nom qu’il avait prononcé dans sa phrase, je lui assenais un coup de coude joueur tout en essayant de le regarder sévèrement*

- Et oh ! Je t’ai déjà dis, de ne plus nous appeler comme ça. Si ça continue je vais moi aussi te surnommer « clébard » et je pense que tu n’en as certainement pas envie. Pas vrai ?!

*Essayant de garder mon contrôle, je ne pouvais pas et me mis à rire. Souriant à sa dernière phrase, je posais une main sur son épaule. J’étais fière d’être sa confidente. Il savait qu’avec moi, il pouvait tout me dire, il pouvait totalement me faire confiance que je ne le trahïsserais jamais. Je le vis quelque peu rougir, ce qui augmenta d’un grand mon sourire. Si on m’avait dis que je serais compatissante avec celui qui c’était imprégné de ma fille j’en aurais bien ris. Mais c’était Jack et je ne pouvais lui faire ça. De plus il comptait énormément pour moi pour que je réagisse de la sorte*

- Je comprend ce que tu ressens Jack. A elle aussi cela est dure. Tu verrais Edward ! A chaque fois qu’il voit notre fille, elle n’a qu’un mot en tête : Jacob et les moments que vous avez passé..

Ce petit moment que nous étions entrain de passer, seul tout les deux, me faisais un énorme bien. J’avais l’impression soudaine d’être revenu dans le passé, là où nous passions des journées rien que tout les deux à faire tous et n’importe quoi, ne se souciant pas de ce qui se passait autour de nous. S’était un peu le cas aujourd’hui aussi, même si nous étions différents, que j’étais un modificateur et elle un vampire. A part ça, rien n’avait vraiment changé entre nous. Quoi que en y réfléchissant il y avait quelques détails qui, pendant une durée plus ou moins longues, avaient fait en sorte de nous éloigner l’un de l’autre. L’amour que nous avions l’un pour l’autre, puis la naissance de Nessie, mon imprégnation, sa transformation en vampire…. Des petits détails en soit en y réfléchissant maintenant. Cela me faisait même sourire.

Revenant à l’instant présent, je regardais Bella, attendant qu’elle réponde à mes questions, histoire de faire la conversation tout en partant à la chasse. Je me mis à rire quand elle m’annonça qu’elle venait tout juste de commencer sa chasse, mais qu’elle allait surement s’arrêter pour ne pas éveiller de soupçons sur la disparition des herbivores de la forêt. Elle s’excusa même de la gêne qu’elle avait occasionnée en moi, sur le fait que je l’avais prit pour une ennemie.

« Oui je te connais. Un appétit d’ogre désormais, tout comme moi. et puis bon, si la chasse te permet de t’évader alors soit, chassons un peu ensemble alors. »

Lui répondis-je avec un grand sourire. S’était la première fois que j’allais chasser avec elle et cela me donnait quelques frissons et une excitation qui allait en grandissant. Je me calmais cependant lorsque je ressentis son coup de coude et que je la vis me reprocher le fait que je l’avais appelé sangsue. Pas elle directement, mais sa race. Elle avait l’air sérieuse, et pour la première fois, j’avais du mal à distinguer si elle l’était vraiment ou si elle rigolait. Alors que j’allais m’excuser, je la vis éclater de rire. C’est alors que je me mis aussi à rire, elle n’était pas du tout sérieuse. Elle n’avait pas du tout changé. Elle me parla alors de Nessie. Elle comprenait ce que je ressentais et m’en disait plus sur Nessie et ce qu’elle ressentait elle aussi. Rien que le fait de savoir qu’Edward ne voyait dans la tête de sa fille que moi et les moments que nous passions ensemble me suffisais pour me faire rire. Contrairement à avant, je m’entendais vraiment bien avec Edward et commençais même à le considérer comme un frère.

« J’imagine bien la tête de notre petit Ed. Merci de me dire ça, ça m’aide un peu plus à tenir le coup. Bon et si on allait chasser un peu, ça te dit ? On fait quelque chose en coopération, je rameute la proie et toi tu la pièges ? »